Le partage
de Nathalie Papin
«Devant une classe silencieuse, surgissent deux étranges personnages qui se font passer pour des femmes de ménage. Elles aussi ont des choses à enseigner. Elles n'enseignent pas l'histoire ou la géographie, ou le français ou les mathématiques. Non, leur matière à elles, c'est le désastre sous toutes ses formes. Et ce n'est pas facile à transmettre.»
Le spectacle met en scène cette irruption dans une classe de deux étranges personnages, qui prennent d’assaut cet espace très réglementé qu’est l’école. Elles viennent parler du désastre, celui de la grande Histoire, mais aussi des petits désastres de leur existence: «Nous avons mis dans cette valise tout ce que nous avons pu trouver comme désastres: des petits, des grands, des vagabonds, des périmés, des quotidiens, d’espèces rares ou disparues, des mutants…Évidemment, c’est restreint, mais le désastre restreint reconnu évite le grand désastre, c’est bien connu. Vous avez compris; nous sommes celles qui vont parler du désastre.» Elles proposent donc une matière qui n’est jamais enseignée à l’école: le désastre, sous ces formes les plus diverses. Du désastre intime à la catastrophe naturelle, elles sont là pour témoigner et faire faire l’expérience aux élèves d’un désastre très concret: l’explosion d’une bombe cachée dans la valise.
Spectacle d'intervention théâtrale en classe niveau Lycée
Mise en scène et interprétation : Sandrine Pirès et Sophie Kordylas
Coproduction Théâtre du Pilier de Belfort (90) - Soutien : Conseil Général du Haut-Rhin